Sillonner les routes à la découverte des meilleures poutineries du Québec

Mon escapade routière a commencé à Québec. Première escale : la microbrasserie La Souche. Mon Mitsubishi Outlander PHEV et son réputé système de Super contrôle intégral m’ont permis de parcourir avec aisance les routes sinueuses et imparfaites du verdoyant paysage québécois. À l’approche de ma destination, je me suis rendu compte qu’il ne s’agissait pas d’une « cantine de bord de route » comme les autres. C’était plutôt un chalet idyllique en plein cœur de la forêt où l’on servait de la bière artisanale locale et, pour citer son équipe, « une forêt de saveurs légendaires ».

Le décor rustique, les œuvres d’art locales, l’odeur enivrante de… cèdre… peut-être : tout cela m’a instantanément fait sentir comme chez moi. J’ai commandé la poutine « Les boules du bûcheron ». Mes yeux se sont écarquillés une fois que j’ai reçu mon plat : je n’avais jamais rien vu de tel auparavant. Ces croquettes frites de fromage en grains avaient quelque chose d’étrange et de magnifique à la fois.

Je me suis installé à une table à pique-nique à l’extérieur et j’ai pris ma première bouchée de poutine en admirant la vue beaucoup trop pittoresque pour servir de décor à l’engloutissement peu élégant qui s’apprêtait à avoir lieu. Mais plus les saveurs se mélangeaient, plus la fraîcheur des ingrédients cultivés localement rayonnait, et j’ai fini par réaliser que ce cadre bucolique était parfait pour vivre cette expérience culinaire. Déguster un plat délicieux préparé par des personnes aimables et bienveillantes qui tirent une telle fierté de leur lien avec leur terre m’a rappelé qu’une bonne poutine est bien plus que la somme de ses parties : c’est une véritable célébration du patrimoine. Et je suis certain que c’est ce que goûtent aussi tous les gens qui vont manger à La Souche.

Rassasié et prêt pour ma deuxième dégustation, j’ai sauté dans mon Outlander PHEV et j’ai mis le cap sur Super Super, un comptoir-lunch branché qui est sur ma liste de restaurants à essayer depuis qu’il a figuré dans les premières places du palmarès de la Semaine de la poutine l’an dernier. L’équipe de Super Super affirme fièrement qu’elle vit « d’amour et de bonne bouffe », et cela se sent dès la seconde où l’on franchit la porte. L’équipe amicale m’a chaleureusement accueilli dans l’espace où des grains de café, des articles personnalisés et des cornichons locaux garnissent les étagères colorées. L’ambiance? Survoltée. L’odeur? À faire saliver.

J’ai commandé la poutine classique de l’endroit, et j’ai été surpris en recevant mon plat, composé de purée de pommes de terre, de fromage et de cornichons. Mais qui suis-je pour remettre le génie en doute? Et d’ailleurs, personne ne sera surpris d’apprendre que les textures et les saveurs s’harmonisaient à la perfection.

De plus, le fait que l’équipe accorde une grande importance à la durabilité et soutient l’agriculture locale a rendu chaque bouchée encore plus délicieuse. (Peut-être parce que manger cette poutine m’a en quelque sorte donné l’impression de contribuer au bien de la planète?) Alors que je grattais le fond de l’assiette avec ma fourchette, j’ai compris pourquoi le restaurant portait ce nom. De sa philosophie à ses frites, tout ici était doublement super! Et j’ose le dire : les plats ont bien meilleur goût quand vous les mangez dans le coffre de votre voiture. Désolé, ce n’est pas moi qui décide des règles.

Deux poutines avalées; il en restait trois à tester! Alors que j’écoutais la dame du GPS m’indiquer le chemin, mon esprit s’est mis à vagabonder et je me suis posé cette question brûlante : trop de fromage en grains, est-ce que ça se peut? Mais avant d’avoir eu le temps d’y réfléchir longuement, j’étais déjà arrivé à ma prochaine escale : le Jack Saloon de Trois-Rivières, qui rehausse les ingrédients québécois classiques d’une touche tex-mex pas piquée des vers. Est-ce que j’étais un peu amorphe à ce stade? Absolument. Mais en regardant le décor inspiré du Far West autour de moi, je me suis dit que je ne pouvais pas déroger de ma mission. J’ai fait ce que tout cowboy qui se respecte aurait fait à ma place : j’ai commandé une poutine (garnie de poulet frit et nappée de sauce barbecue, évidemment). Est-ce à cause du chapeau de cowboy? Du regain d’énergie que m’avait procuré la caféine de ma boisson gazeuse? Toujours est-il que j’ai engouffré mon plat. J’ai déposé mon couteau et ma fourchette, lancé un « yee-haw! » et je suis remonté sur mon cheval (ou plutôt à bord de mon Mitsubishi Outlander).

Aucun pèlerinage sur le thème de la poutine ne serait complet sans une visite à la Fromagerie Victoria. Pour les puristes de la poutine (un club réputé dont j’ai l’honneur d’être membre), il n’y a pas plus « classique » que ce merveilleux endroit qui, depuis plus de 75 ans, sert des poutines composées de frites croustillantes à la perfection, d’une sauce somptueuse et de fromage en grains au « squik-squik » impeccable.

Dès que j’ai pris une bouffée d’air, un parfum familier et nostalgique m’a envahi. Ma famille et moi avons visité ce lieu à plusieurs reprises au fil des ans, et y entrer m’a fait l’effet d’un chaleureux câlin.

Pendant que je dévorais ma poutine, j’ai discuté avec les propriétaires, qui m’ont parlé de leur philosophie, de la fierté avec laquelle ils entretiennent leur relation avec les agriculteurs et de leur détermination à mettre en valeur les saveurs uniques de leur région. Chaque fois que je m’arrête à la Fromagerie Victoria, je suis impressionné par son constant engagement à l’égard de la qualité : en plus de n’utiliser que des ingrédients locaux de grande qualité, l’équipe fabrique son propre fromage en grains, et ce, tous les jours.

Sans oublier qu’il y a une vache géante à l’extérieur! Que demander de mieux?

À bord de mon Outlander PHEV, je suis sorti de la campagne pour me rendre en ville et à ma dernière destination, en me préparant mentalement pour ma dernière poutine de la journée : celle de Ma Poule Mouillée. Je sais que je viens de dire que j’étais un puriste, mais sa poutine agrémentée de poulet à la portugaise et de sauce épicée, c’est du pur génie.

Égoïstement, j’aurais bien aimé que cet endroit reste un secret bien gardé, mais étant donné la longue file d’attente à l’extérieur, mon petit doigt me dit que l’engouement a gagné bien d’autres gens. Normalement, je respecte le principe du « premier arrivé, premier servi » et je fais la file comme tout le monde. Mais dans ce cas précis, j’étais accompagné d’un ami (qui s’adonne aussi à être mon caméraman) et j’irradiais l’assurance perceptible (et bien salée) de celui qui vient de manger quatre poutines. Alors que je m’avançais avec confiance en avant de la file, je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir comme la vedette d’une émission culinaire. Je savais que c’était ma chance de profiter au maximum de mes cinq secondes de gloire. *Insérer ici un plan au ralenti de moi qui fixe la caméra avec un air insupportable en émettant un grand « MMMMMMMM! » après chaque bouchée.*

La poutine était énorme. J'étais au bout du rouleau. Mais je n’avais pas choisi cette vie de poutinefluenceur – c’est elle qui m’avait choisi. Autour de moi, d’autres amateurs de bonne bouffe avalaient leur propre poutine. En les voyant se régaler, j’ai soudainement ressenti un regain de motivation : j’allais franchir la ligne d’arrivée, réconforté et énergisé par l’idée que j’étais en sécurité ici, parmi les miens.