Plongée approfondie dans le marché des véhicules électriques au Canada : Types, Avantages et Incitatifs
En revanche, il est évident que la grande majorité des Canadiens reste à convaincre sur le véhicule électrique. Si vous faites partie de ceux qui ne sont pas convaincus, vous avez peut-être besoin d’obtenir plus d’informations pour considérer de rouler électrique. Avant d’approfondir le sujet, commençons par les bases. Saviez-vous qu’il existe trois types de véhicules électriques?
Véhicule hybride électrique classique (VHÉ)
Véhicule électrique à batterie (VÉB)
Véhicule électrique hybride rechargeable (VHÉR)
Comme l’hybride de base, le VHÉR combine l’électricité et l’essence, à la différence qu’il faut le brancher pour recharger la batterie, d’où son nom. Et comme le VÉB, le VHÉR est livré avec un chargeur pour brancher la batterie, ou vous pouvez utiliser certaines bornes de recharge dans des stations publiques.
Les raisons d’acheter un VÉ varient, quel que soit le type. Beaucoup d’acheteurs considèrent ces voitures comme des choix écologiques et achètent un véhicule électrique pour ses émissions de gaz à effet de serre plus faibles... ou nulles, selon le type choisi. Le VÉ est la décision écologique à prendre, puisqu’il produit peu d’émissions polluantes ou n’en produit pas du tout. Pour d’autres propriétaires, éco signifie « économique ». Nous en parlerons un peu plus loin.
En mode électrique, les VÉ ne produisent pratiquement aucune pollution sonore. En l’absence d’un moteur qui tourne, le roulement est silencieux, tant et si bien que les constructeurs ont dû rendre les véhicules plus audibles pour les piétons et les cyclistes distraits.
D’autres raisons de faire la transition? Le gouvernement fédéral du Canada offre des remises de l’ordre de 5 000 $ sur les VÉ, et les remises provinciales sont souvent équivalentes ou plus importantes. Au Québec, par exemple, les acheteurs de VÉ peuvent bénéficier d’une remise fédérale de 5 000 $, à laquelle s’ajoute une remise provinciale de 7 000 $. Dans certaines provinces, des remises sont également accordées pour l’installation de bornes de recharge à domicile.
De nombreuses villes canadiennes offrent des places de stationnement à prix réduit, voire gratuites, pendant la recharge. Pour l’instant, seule Vancouver a instauré un péage de congestion. Cela dit, d’autres grandes villes confrontées à d’importants problèmes de circulation mettront sans doute à l’essai des mesures incitant les conducteurs à changer leurs habitudes. L’accès gratuit ou à moindre prix au centre-ville pour les VÉ est un argument de poids.
Il existe une autre bonne raison d’envisager l’achat d’un VÉ qui ne reçoit pas autant d’attention dans les médias que le souhaiteraient certains enthousiastes comme nous. Il s’agit de l’expérience de conduite, du départ à la tenue de route. Nous avons mentionné plus haut le freinage régénératif, grâce auquel presque tous les VÉ récupèrent l’énergie. Le freinage par récupération se produit lorsque l’on appuie sur la pédale de frein ou que l’on retire simplement le pied de l’accélérateur pour ralentir en mode roue libre. Avec le freinage régénératif, le véhicule décélère plus fortement. Voilà ce qui distingue nettement le plaisir de la conduite électrique. Tous les VÉ sont dotés de tableaux de données en temps réel qui permettent de suivre en continu l’efficacité écologique de votre style de conduite. Cette façon ludique de devenir écoconscient au volant, on ne peut plus s’en passer. Il ne va pas sans dire que même le véhicule électrique le moins sportif est efficace en accélération.
Comme il n’y a aucun passage de vitesse, lorsque l’on enfonce l’accélérateur, le moteur électrique fournit un couple maximal quasi instantanément. Bien qu’elle soit moins écologique, cette réactivité s’avère plutôt pratique lorsqu’il nous faut une accélération rapide dans un bouchon de circulation. Sur les VÉ, les blocs-batteries sont répartis le long de la partie inférieure du véhicule. Le centre de gravité est donc plus bas, ce qui bonifie l’expérience de conduite.
Certes, le VÉ n’est pas une solution miracle; l’autonomie est généralement limitée sur les véhicules entièrement électriques. Mais supposons que l’autonomie soit de 60 km – comme celle du Mitsubishi Outlander PHEV – et que vous habitiez à 20 km de votre lieu de travail. Vous pourriez ne plus jamais avoir besoin d’essence pour vous aller travailler. Branchez simplement votre véhicule une fois de retour à la maison. Le VÉ réduit au minimum, voire même à zéro, les besoins en essence, un carburant coûteux et lourdement taxé. En outre, dans bien des régions du pays, il est possible de recharger son véhicule la nuit pour profiter d’un tarif réduit sur l’électricité.
Qu’en est-il si vous n’avez pas à conduire entre la maison et le travail, mais devez prendre la voiture pour vous rendre chez votre grand-mère, à 600 km de chez vous? C’est là que l’utilité du véhicule hybride électrique rechargeable avec moteur à essence prend tout son sens. Comme la plupart des VÉB n’offrent pas une aussi grande autonomie, les conducteurs doivent planifier un arrêt prolongé, peut- être même plus, pour recharger la batterie. Avec un VHÉR, vous n’avez qu’à rouler avec le moteur à combustion interne traditionnel. Finie, l’angoisse de l’autonomie.
Vous pourriez aussi aimer
Batterie de voiture hybride 101
Découvrez les batteries hybrides, leur fonctionnement, durée de vie, entretien et conseils de remplacement pour une performance optimale.
18 sept. 2024 5 minutes
L'efficacité énergétique et les cotes de consommat...
Découvrez l'efficacité énergétique, les facteurs qui l'influencent et des conseils pour économiser de l'argent tout en réduisant votre impact environnemental
21 août 2024 5 minutes
PHEV vs HEV: Voitures hybrides expliquées
Comparez les hybrides rechargeables aux hybrides électriques. Découvrez leur autonomie, performance, options de recharge, et lequel vous convient.
24 juil. 2024 5 minutes